Faut-il maintenir des décennies d’habitudes dans le recrutement ?

Le ménage de printemps a déjà commencé.

Les mœurs changent, le CV devient ‘has been’ et chacun prend son parti de faire évoluer cette pratique ou pas. Bien avant lui, la lettre de motivation était déjà discutée. Faut-il la joindre au CV ? Est-elle lue ? A-t-elle un impact sur la prise de décision des recruteurs ?

Le recrutement dernière génération revêt ses plus beaux algorithmes pour un processus allégé. La mode du 0% s’étend, ici c’est le 0% document candidat. Envie de postuler ? Plus besoin de passer du temps à enjoliver son cursus ou à essayer de rendre son CV le plus attractif possible pour qu’il ne finisse pas au bas d’une pile.

Mais ne vous y trompez pas, selon le poste que vous visez il vous faudra travailler votre CV sous quelque format que ce soit, le but étant de vous marketer au mieux !

Des tutos pour tous les goûts, des templates à vous en faire tourner la tête, y’a plus qu’à ! Aujourd’hui ce qui est attendu c’est du savoir-être à toute épreuve. On cherche le match idéal entre l’entreprise et les candidats avec des valeurs qui sont à l’unisson. Les uns comme les autres doivent apprendre à se connaître eux-mêmes pour faire émerger un accord parfait.

Et alors, surprise ! Le savoir-être se place en tête des critères de recrutement laissant derrière lui toutes ces histoires de discrimination ou presque, d’ailleurs très belle expérience que la découverte des biais cognitifs. Les raccourcis de la pensée qui amènent à interpréter, et pas toujours positivement, sont des stratégies cérébrales qui tendent à évoluer elles aussi.

Peu importe si votre expérience ne colle pas tout à fait au profil recherché tant que votre personnalité peut s’adapter parfaitement à l’entreprise et être gage de performance et de motivation. Casser les codes c’est croire en une nouvelle source d’efficience qui laisse vivre des potentiels !

Laura Charbonnel,
Business consulting & Talent management